Depuis 4 générations à Saint-Junien dans la Haute-Vienne, les traditions de la ganterie se transmettent de génération en génération. Dès le 11ème siècle, cette activité artisanale se développe à Saint-Junien, un des berceaux français du gant. En 1937, vient s'ajouter la ganterie de l'arrière-grand-père de Sophie Grégoire, actuelle présidente.

Agnelle travaille main dans la main avec les faiseurs de rêves. Envie d'un modèle excessivement long, d'une couleur inédite ou d'un détail minutieux, les employés de Saint-Junien se mettent en quatre pour réaliser les idées folles de Paris. Dans les années 70, des liens se concrétisent avec de jeunes et nouveaux stylistes que l'on appelle « créateurs ». Ces inconnus de l'époque se nomment Jean-Paul Gaultier, Claude Montana ou Azzedine Alaïa. Aujourd'hui, quelques soixante-dix années après sa création, Agnelle est une des manufactures françaises de gant les plus connues. La griffe présente des modèles homme et femme. Elle est reconnue au niveau international et ses collections sont distribuées dans 500 points de vente à travers le monde. Six étapes se succèdent pour façonner un gant : le choix des peaux, la coupe, la fente, l'atelier de couture, la doublure et pour finir le dressage.

Depuis 1986, Sophie Grégoire, arrière-petite-fille du fondateur, dirige la griffe. Comme sa mère, elle défend un même parti pris pour la création, l'audace et le style. Elle veille à ne jamais répondre impossible à toutes les envies des créateurs de révolutionner le style du gant.

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